Plusieurs raisons peuvent expliquer que les lames de terrasse gondolent. En premier lieu, le séchage du bois qui, s’il n’est pas fait à cœur, ne va pas évacuer l’humidité résiduelle du bois. Résultat ? Une belle lame vrillée à moyenne échéance, selon son niveau d’exposition et les caprices de la météo. Les autres erreurs qui génèrent ce problème sont une pose mal réalisée ou des lames de bois bas de gamme.
En choisissant des bois de classe 3 minimum, vous vous garantissez déjà que le contact avec l’humidité, même prolongée, est prévue. Le must ? La classe 5 qui regroupe les bois les plus durables. Itauba, Massaranduba, Garapa, Ipé vous éviteront bien des déconvenues dans le temps. Quitte à construire une terrasse, autant le faire pour des années et investir dans un bois de belle qualité, qui vieillira en beauté !
Attention à la fixation des lames sur les lambourdes. La règle est de visser (pas de clou, pas de cheville et encore moins de colle !) en mettant 2 vis par lambourde. Pour éviter le décollement, prenez des vis qui font 2,5 fois l’épaisseur de votre lame. Espacez vos lames de 4 à 6 mm : le bois est vivant, il va gonfler et dégonfler selon les saisons. L’eau doit pouvoir circuler, s’évaporer.
Si une lame de terrasse vrille, vous pouvez la redresser à l’aide d’une sangle à cliquets. Après avoir vissé la lame à une extrémité (ou dévissé un des 2 côtés), il faut poser des cales d’espacement pour garder le même écartement entre lames. Il faut ensuite passer la sangle au bout de la lame (côté sans vis) et la solidariser avec une lame droite posée à proximité qui est droite. Ensuite, il faut tendre la lame à l’aide du cliquet jusqu’à ce qu’elle ait la bonne position. Visser en place et le tour est joué ! Des redresseurs de lame de terrasse sont commercialisés mais leur budget peut parfois freiner les ardeurs (150 à 200 euros). Ils permettent de redresser sans forcer. L’investissement vaut peut-être le coup si vous avez, en plus de votre terrasse bois, du parquet et du bardage dans votre habitation.