Que vous désiriez conserver un arbre existant ou en intégrer un à votre nouvelle terrasse, quelques points importants sont à connaître pour éviter de futurs désagréments. Nous vous disons tout…
Dans quel cas de figure conserver un arbre existant ?
En premier lieu, il faut que le végétal soit en bonne santé (sans parasites ni champignons). Une fois la terrasse construite, il ne sera plus temps de traiter l’arbre et de risquer de tacher votre platelage. Les espèces à feuillage persistant vous éviteront la corvée du ramassage à l’automne. De plus, les feuilles mortes obstruent les canalisations et rendent votre terrasse glissante. La vitesse de croissance et la taille adulte doivent être prises en compte pour que l’espace réservé autour du pied soit assez large. Les racines peuvent aussi poser problème : elles soulèvent la structure de la terrasse (et à terme, peuvent même endommager votre maison). Renseignez-vous auprès d’un professionnel du végétal pour qu’il valide l’opportunité de conserver un arbre existant.
Intégrer un arbre dans ma nouvelle terrasse, bonne ou mauvaise idée ?
Du point de vue décoratif, c’est une idée géniale. Pour apporter une touche contemporaine de verdure, pour souligner la couleur du bois de votre terrasse, pour profiter d’une ombre bienfaisante… les raisons ne manquent pas ! Évitez les conifères (pins, cyprès, sapins, cèdres) qui deviennent très grands à maturité. Les arbres fruitiers risquent de tâcher le sol en laissant tomber leurs fruits : oliviers, figuiers seront plus à l’aise dans le jardin, un peu à l’écart de votre terrasse. En fonction de la qualité de votre sol et de l’ensoleillement, vous ferez votre choix parmi les variétés à croissance lente (comme le magnolia pour un endroit ombragé ou le catalpa pour une exposition au soleil). L’érable du Japon offre l’avantage de croître de façon maîtrisée et d’offrir un feuillage pourpre incroyable à l’automne. Pour éviter les problèmes de poussée et de soulèvement, placez des feutres anti-racines au moment de la plantation.